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African Crop Science Journal
African Crop Science Society
ISSN: 1021-9730 EISSN: 1021-9730
Vol. 9, No. 1, 2001, pp. 185-193
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Bioline Code: cs01047
Full paper language: English
Document type: Symposium
Document available free of charge
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African Crop Science Journal, Vol. 9, No. 1, 2001, pp. 185-193
en |
Epidemiology And Population Dynamics Of Phytophthora Infestants In Sub-Saharan Africa: Progress And Constraints
Olanya, O.M.; Adipala, E.; Hakiza, J.J.; Ojiambo, P.; Mujalazi, J.M.; Forbes, G. & Nelson, R.
Abstract
Global estimates of losses attributed to plant diseases are approximated at
24.8 million dollars, of this amount 3.4 million dollars has been recorded for
potato. Of the potato diseases, late blight (Phytophthora infestans) is the
most significant constraint in tropical Africa. Variation in losses of potato
caused by late blight have been documented in several countries, and has shown
that yield losses can range from 30 to 75% on susceptible varieties. In terms
of disease cycle, the sources of primary inoculum have not been adequately investigated,
however, the continuos cropping of potato and tomato ensures inoculum presence
year-around in tropical Africa. Data on the low incidence of tuber blight and
the lack of evidence for potato seed-borne infection suggests that tuber blight
is not a significant source of primary inoculum in the tropics. Population studies
of P. infestans in Sub-Saharan Africa (SSA) have been conducted primarily on
isolates from Uganda, Kenya and S. Africa. Mating type tests with A1 tester
isolates coupled with DNA analysis revealed that the fungal isolates from Uganda,
Kenya and S. Afirca are of A1 mating type (US 1 clonal lineage). Variation and
lack of consistency in oospore production (10 % selfing, 24 % mating, &
15 % non-oospore producers) have been detected among the isolates from Uganda
and Kenya. Similarly, variability in metalaxyl sensitivity, has been detected
among these isolates. Fungicide and variety reaction studies conducted in Uganda,
Kenya and Ethiopia suggests that significant late blight control can be achieved
when the protectant fungicide, Dithane (a.i mancozeb) is applied on a scheduled
basis. On-farm research also indicates that three timely applications of a protectant
or a protectant fungicide alternated with systemic fungicide can be effective
for late blight management. Results of in-vitro tuber blight development and
host-specificity studies imply that isolates from potato are more virulent than
isolates from tomato. Studies are underway to quantify general resistance of
potato varieties as well as to monitor the significance of fungal population
deviations in the region. Decision support systems are in the process of being
developed to optimize fungicide application and variety resistance for late
blight management.
Keywords
Phytophthora infestans, fungal population, fungicide sensitivity, epidemiology, yield loss, tropical Africa
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fr |
Olanya, O.M.; Adipala, E.; Hakiza, J.J.; Ojiambo, P.; Mujalazi, J.M.; Forbes, G. & Nelson, R.
Résumé
Les estimations globales des pertes issues des maladies des cultures sont approximativement
de 24,8 millions de dollars dont 3,4 millions de dollars pour la pomme de terre
seule. Des maladies de la pomme de terre, le mildiou (Phytophthora infestans)
est la contrainte la plus significative à la production de la pomme de
terre en Afrique tropicale. Les pertes de pomme de terre causées par
le mildiou ont été documentées dans plusieurs pays, et
il a été démontré que les pertes en rendement peuvent
aller de 30 à 75% chez les variétés sensibles. Concernant
le cycle d'infection, les causes de l'inoculation initiale n'ont pas été
adéquatement élucidées, cependant, la continuité
de la culture de pomme de terre et de la tomate est indicative quant à
la présence et l'inoculation continuelle de l'infection en Afrique tropicale.
Les données sur la basse incidence de la pourriture rose des tubercules
et le manque d'évidence pour l'infection due à la semence de pomme
de terre, suggèrent que la pourriture rose des tubercules ne soit pas
une source significative de l'inoculation primaire dans les tropiques. Les études
des populations du P. infestons en Afrique Sub-saharienne (SSA) ont été
conduites initialement à partir des isolats de l'Ouganda, Kenya et Afrique
du Sud. Les tests de type accouplement avec les isolats du testeur A1 couplés
à l'analyse de l'ADN ont révélés que les isolats
fongiques de l'Ouganda, Kenya et l'Afrique du Sud sont du type A1 (lignée
clonale US1). La variation et le manque de répétabilité
dans la production des Oospores (10% uniformes, 24% couplés, 15% sans
production d'oospores) ont été détectés parmi les
isolats d'Ouganda et du Kenya. De même, la variabilité à
la sensitivité au métalaxyle, a été détectée
parmi ces isolats. Les études conduites en Ouganda, Kenya et Ethiopie,
sur les fongicides et la réaction variétale, suggèrent
que le contrôle significatif du mildiou puisse être atteint quand
le fongicide protectant, le Dithane, est appliqué à une base régulière.
La recherche en milieu paysan a aussi indiqué que trois applications
rigoureuses du protectant ou fongicide protectant en alternance avec le fongicide
systémique peuvent être efficaces pour le contrôle du mildiou.
Le développement in vitro de la pourriture rose des tubercules et les
études de spécificité de l'hôte impliquent que les
isolats de la pomme de terre soient plus virulents que les isolats de la tomate.
Des études sont en cours pour quantifier la résistance générale
des variétés de pomme de terre et pour aussi suivre l'importance
des déviations de la population fongique dans la région. Des systèmes
d'amélioration décisifs sont en train d'être développés
pour optimiser l'application du fongicide et la résistance variétale
pour le contrôle du mildiou.
Mots Clés
Mildiou, population fongique, sensibilité au fongicide, épidémiologie, perte de rendement, Afrique tropicale
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