Le pois pigeon (
Cajanus cajan
(L.) Millsp) est une des principales légumes plantées dans les régions tropicales et subtropicales. La culture est alimentée par les pluies pour sa croissance dans les zones susceptibles de sécheresse, au sein desquelles la durée de la journée varie de 11à 14h et des grandes différences de température sont observées, en majorité dues aux variations d'altitude et de latitude. Des études de terrain étaient conduites avec différents types de pois pigeon [
Cajanus cajan (L.) Millsp.] au Kenya en vue de pouvoir déterminer l'effet de la photopériode et de la température sur la floraison. Les variations de température étaient réalisées au moyen de six génotypes plantés dans quatre endroits d'attitude différentes où la température baissait en fonction d'un accroissement en attitude tandis que la variation de photopériode était atteinte par éclairage artificiel (Environ 12,6 hr - longueur de journée naturelle, 14, 5hr et 16, 0hr). Les génotypes utilisés au cours de l'étude étaient attentivement choisis en vue de pouvoir représenter des durées de maturité variables (extra-courte, courte, moyenne et longue) ainsi que les principales régions productrices de pois pigeon. Des équations décrivant le taux de développement (1/f) étaient utilisées dans le but de déterminer le taux de progression de chaque génotype vers la floraison tel qu'influencé par la température et la photopériode. Pour des photopériodes ne dépassant pas 13 hr, ces taux étaient influencés par la température dans des génotypes donnés (ICPL 90011, ICPL 87091, ICP 7035, ICP 6927 et ICEAP 00040). La température optimale pour une croissance rapide étaient de 24.7°C pour le génotype à durée extra-courte, 23,1°C pour celui à durée courte, 23,8°C et 22,2°C pour le génotype à durée moyenne et enfin 18,3°C pour celui à longue durée; ce qui montrait que la région d'origine présentait une forte influence sur l'adaptation. Les effets de la photopériode sur le taux de progrès vers la floraison étaient recherchés seulement sous températures sub-optimales. Le génotype à durée extra-courte (ICPL 90011) était le plus réceptif quant aux variations de photopériode, pendant que les 2 génotypes à durée longue (ICEAP 00040 et T-T) étaient les plus réceptifs à la variation de la photopériode, avec des taux de floraison réduits de 0.0001 d
-1 par heure d'augmentation en longueur de journée