La productivité du haricot commun (
Phaseolus vulgaris
L.) est basse dans beaucoup de régions productrices ethiopiennes principalement due à la sécheresse et aux pluies irrégulières. Un essai sur terrain était mené à Gofa au Sud de l’Ethiopie, pour évaluer la variabilité génétique, pour résistance à la sécheresse dans quarante quatre génotypes de petits grains de haricot rouges, tous d’origine locale et exotique. Les génotypes étaient évalués sous deux régimes d’humidité de sol, non-stress (NS) et stress hydrique (DS). Le stress hydrique était initié à la floraison par la réduction de l’eau d’irrigation. A l’aide de la méthode de la moyenne des liens des groupements, quarante neuf génotypes plantés en condition de stress hydrique étaient classés en cinq groupes. La distance maximale était trouvée entre le groupe-I et le groupe-III. Le mode de variation examiné par l’analyse de la composante principale (PCA) impliquant des traits morpho-physiologiques a montré que les quatre premiers PCs comptaient pour plus de 74% de la variation totale parmi lesquels 59.9% étaient induits par les deux premiers PCs. Le premier composant principal expliquait seul 49.9% et était hautement correlé avec le rendement en grains, l’index de récolte et la moyenne géométrique. Le second PC a expliqué 9.7% de la variation totale et était hautement corrélé avec les jours à la maturité et l’index de susceptibilité à la sécheresse. Tous les PCs offraient des contributions élevées à la diversité totale et étaient celles qui avaient différenciées le plus les génotypes.