La déficience en micronutrients est un problème majeur de par le monde, surtout dans les pays en voie de
développement, qui dépendent fortement de mets à base de céréales. Le blé (
Triticum aestivum
L.), un aliment de
base céréalier très populaire, contient un taux très élevé de micronutrients, il peut ainsi être utilisé pour corriger
les régimes alimentaires carents en micronutriments. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’effet des génotypes de
blé et de zones agro écologiques ciblées sur l’accumulation de zinc, fer, amidon resistant, et acide phytique dans
les grains de blé. Les teneurs en zinc et en fer des des repas à base de blé entier préparés à partir des variétés de
blé Kényan variaient de 111 à 305 μg g
-1, et 26 à 91 μg g
-1. Les teneurs en acide phytique et en amidon résistant
allaient de 2,66 to 5,05 μg g
-1et 0,37 à 6,00 g 100 g
-1, respectivement dans trois sites d’expérimentation. L’interaction
variety-site d’expérimentation a influencé les teneurs en fer et en amidon résistant de façon significative (P<0.05),
tandis que les teneurs en zinc et en acide phytique ont été influencées par la variété et l’interaction. La variété
Njoro BWII avait la teneur en zinc et en acide phytique la plus élevée, tandis que fer et amidon résistant avaient
été respectivement obtenus avec les variétés K. Korongo et K. Tai. Au total, le site de Eldoret présentait les
conditions optimales qui favorise l’accumulation des nutriments préférés. Il convient de conclure que des repas
entiers préparés à partir de 9 variétés de blé Kényan contenaient des niveaux considérables de zinc, fer, amidon
et de faibles niveaux d’acide phytique non desirable.