La productivité des bovins locaux dépend principalement de la qualité du fourrage consommé, dont la quête crée de conflits entre les bergers et les agriculteurs. L’objectif de cette étude était d’évaluer la qualité nutritionnelle du ‘maiwa’
Pennisetum glaucum
, pour le fourrage, à Ibadan, Nigéria. Trois lignées inbreds ; à savoir, 25-2, 28-1 et 94-2 était chacune semée en trois lignes en 2009. Les lignées inbreds étaient croisées dans toutes les combinaisons y compris les réciproques ; pour générer six hybrides et trois lignées consanguines. Les hybrides et leurs lignées inbreds étaient donc évalués. Les plants de ‘Maiwa’ étaient récoltés par coupe à 30cm du niveau du sol, à six semaines après semis. Les plants étaient laissés pour donner des repousses pendants 7 à 8 semaines pour atteindre la période de démarrage, et des échantillons étaient collectés pour des analyses immédiates. Les lignées consanguines avaient généralement grande teneur en matière sèche DM (36,02%) que les hybrides (33,39%). Aussi, les feuilles avaient une grande GM (29,67 à 41,11%) que la tige (17,59 – 24,75%), qui était au-dessus de 20% de référence. Le niveau de la protéine brute (CP) variait entre 8,76 à 10,66% qui était au-delà du niveau de référence de 7%, en deçà duquel la prise est impossible. Le rapport Ca : P variait entre 1 : 0,89 à 1 : 1,58 en 94-2x25-2 et 28-1 × 94-2 respectivement dans ‘maiwa’. Les rapports Ca : P reflètent la plus grande teneur en P dans toutes les lignées, sauf l’hybride 94-2x 25-2. Ceci montre que la qualité nutritionnelle de ‘maiwa’ comme fourrage est satisfaisante pour les besoins alimentaires des animaux, sauf les animaux nourriciers où des suppléments CP doivent être apportés.