Le développement de la culture du maïs (
Zea mays
L.) au Rwanda a connu un essor extraordinaire pendant les dix dernières années principalement à cause de l’augmentation de la productivité agricole par le Programme d’Intensification des Cultures (CIP). Ce développement a été accompagné par des changements de type de variété, des Variétés à Pollinisation Ouverte (OPVs) vers les hybrides. L’objectif cette étude était l’estimation des aptitudes générales et spécifiques à la combinaison des lignées de maïs développées dans trois OPVs adaptées aux moyennes altitudes. Dix-sept lignées ont été divisées en deux groupes : le groupe des parents femelles et males. Puis, elles ont été crossées suivant ‘North Carolina Design II’ (NCDII). Ensuite, dix lignées choisies ont été crossées suivant le diallèle de Griffing, 4
ème méthode (GDM4). Les croisements ont été ensuite évalués dans trois sites : Cyabayaga, Rubona et Bugarama de Décembre 2015 jusqu’en Mars 2016. Les observations ont porté sur les rendements en grains and le temps de floraison femelle. Les résultats ont montré que le rendement en grains était contrôlé par les effets additifs et non-additifs des gènes, mais les effets non-additifs étaient dominants alors que la floraison femelle était essentiellement contrôlée par les effets additifs et maternels. Six lignées (RML0006, RML0014, RML0015, RML0018, RM0017 and RML0010) ont eu les hautes aptitudes générales à la combinaison (GCAs) pour le rendement en grains et les GCAs négligeables pour le temps de floraison femelle alors que dix croisements ont eu les aptitudes spécifiques à la combinaison (SCAs) supérieures à 1,5 t ha
-1 pour le rendement en grains et les SCAs négligeables pour la floraison femelle. Les lignées avec les meilleures GCAs vont être utilisées à la formation des variétés synthétiques alors les croisements avec les meilleures SCAs vont être utilisés au développement des variétés hybrides de maïs avec un haut rendement et une période de floraison femelle réduite.