La réussite de la production de tomates (
Solanum lycopersicum
) dépend de la disponibilité de cultivars améliorés qui peuvent résister aux pressions biotiques et abiotiques infligées par l’environnement. Cet article scientifique explore les défis de la sélection des tomates et identifie les opportunités qui peuvent être explorées pour améliorer les initiatives de sélection des tomates en Afrique. La revue scientifique se concentre sur les principales sources d’information et note que peu d’institutions de sélection de tomates en Afrique peuvent stimuler une industrie de la tomate dynamique et ses entreprises en aval. Ceci est couplé à des politiques de sélection inadéquates concernant la libération et la protection variétales, les effets négatifs du changement climatique, l’émergence de ravageurs et de maladies qui ont un impact négatif sur les efforts de production de tomates en Afrique. Il est possible d’exploiter la diversité qui existe actuellement chez les parents de tomates sauvages et d’introduire et de renforcer la sélection des tomates dans divers instituts de recherche, grâce au renforcement des capacités. En outre, l’Afrique doit adopter des stratégies de sélection à long terme telles que la pré-sélection et l’utilisation de technologies de sélection modernes, si la production de tomates doit être maintenue. Les principaux défis de production en Afrique comprennent une incidence élevée de maladies fongiques et de ravageurs, une faible fertilité des sols, une reproduction limitée des tomates, des stress induits par le changement climatique et le manque d’intrants adéquats en raison de coûts prohibitifs. Les opportunités de production de tomates résultent de l’augmentation des populations humaines et par conséquent de la demande croissante des consommateurs pour la nutrition et l’utilisation potentielle de technologies améliorées telles que CRISPR et les technologies de séquence de gènes pour produire de nouveaux génotypes.
