Les relations de compensation entre les plantes hôtes et les insectes ravageurs sont connues pour permettre aux plantes et aux insectes de survivre et de s’adapter aux conditions environnementales changeantes. Dans la région du mont Elgon en Ouganda, il existe un modèle mosaïque de différents systèmes de culture du café avec des altitudes croissantes, et leurs combinaisons créent des microclimats différents, qui influencent les comportements des plantes hôtes et des ravageurs. L’objectif de cette étude était de déterminer les compensations de la plante hôte et de
Toxoptera aurantii
avec le microclimat dans le café Arabica dans des conditions d’altitudes et de systèmes de culture différents. Une étude de deux ans sur la biomasse des feuilles de caféier, le nombre de
T. aurantii à la surface des feuilles et l’intensité des dégâts de
T. aurantii a été menée dans 72 plantations de café Arabica avec polycultures de café mélangé (systèmes agricoles). Deux facteurs indépendants ont été considérés; l’altitude comme facteur majeur et le système agricole comme deuxième facteur. Il y avait des preuves de compensations importantes pour les plantes hôtes et les insectes nuisibles; plante hôte / microclimats; et insectes nuisibles / microclimats. Une analyse de régression linéaire a révélé une relation - (nombre de feuilles / branches / nombres de
T. aurantii). Relation A + (nombre de feuilles / branches infestées par
T. aurantii /
T. aurantii abondance). L’abondance de
T. aurantii avait également une relation + / RH ou / température ambiante). Les feuilles / branches de café Arabica avaient une relation - (température ambiante ou / RH). Alors que les feuilles / branches infestées par
T. aurantii n’avaient qu’une relation + avec le RH. En ce qui concerne les variables du sol, seule la température du sol a une relation + avec le nombre de feuilles / branche. Les feuilles / branches infestées par
T. aurantii avaient une relation + (température du sol ou / humidité du sol).