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Women's Perception of Partner Violence in a Rural Igbo Community Amobi Linus Ilika Abstract Partner violence is a serious public health problem affecting mostly women. This qualitative study assessed the perceptions of rural Igbo women of Nigeria of intimate partner violence. Information was elicited using in-depth interviews and focus group discussion. Women of childbearing age were selected from the various women age grades in Ozubulu, Anambra State, Nigeria. Findings revealed that the women generally condone and are complacent with intimate partner violence, perceiving it as cultural and religious norms. The women felt that reprimands, beating and forced sex affecting their physical, mental and reproductive wellbeing are normal in marriage. They did not support reporting such cases to the police or divorcing the man, they would rather prefer reporting to family members. They felt that exiting the marriage would not gain the support of family members. They also expressed fear for the uncertainty in re-marrying, means of livelihood after re-marriage, social stigmatisation, and concern for their children. Socio-cultural norms and structures favour partner violence in Anambra State of Nigeria. There is a need for advocacy and concerted action that will involve the educational, health, civil and religious sectors of the society to evolve sustainable structures that will empower women and provide support to enable victims to react appropriately to violence. (Afr J Reprod Health 2005 2005; 9[3]:77-88) Keywords Perception, Partner, Violence, Women, Igbo

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La perception qu'ont les femmes de la violence du partenaire dans une communauté rurale Igbo Amobi Linus Ilika Résumé La violence du partenaire est un gros problème de la santé publique qui affecte surtout les femmes. Cette étude qualificative a évalué les perceptions qu'ont les femmes rurales igbos du Nigéria de la violence chez le partenaire intime. Nous avons recueilli des données à l'aide des interviews en profondeur et des discussions à groupe cible. Les femmes en âge d'avoir des enfants ont été selectionnées à partir des différents groupes d'âge à Ozubulu dans l'état d'Anambra au Nigéria. Les résultats ont montré que les femmes en général ferment les yeux à la violence du partenaire intime,en la voyant comme des normes religieuses et culturelles. Les femmes ont estimé que les réprimandes, les raclées et les rapports sexuels forcés qui affectent leurs bien-être physique, mental et de reproduction arrivent normalement dans le mariage. Elles ne parlaient pas en faveur de signaler les cas à la police ou de divorcer d'avec l'homme. Elles préfèrent plutôt s'adresser aux members de famille. Elles estimaient que l'abandon du mariage n'attirerait pas l'appui des members de famille. Elles formulaient aussi une crainte à l'égard de l'incertitude d'un remariage, les moyens d'existence après le remariage, la stigmatization sociale et l'inquiétude au sujet de leurs enfants. Les normes et les structures socio-culturelles favorisent la violence du partenaire dans l'état d'Anambra du Nigéria. Il faut un plaidoyer et une action concertée qui impliqueront les secteurs éducatifs, médical, civil et religieux de la société pour élaborer des structures durables qui permettront aux femmes de s'assumer et d'assurer le soutien aux victimes de réagir comme il faut contre la violence. (Rev Afr Santé Reprod 2005; 9[3]:77-88)

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