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African Journal of Reproductive Health
Women's Health and Action Research Centre
ISSN: 1118-4841
Vol. 24, No. 1, 2020, pp. 26-34
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Bioline Code: rh20004
Full paper language: English
Document type: Research Article
Document available free of charge
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African Journal of Reproductive Health, Vol. 24, No. 1, 2020, pp. 26-34
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The State of Maternal and Infant Health and Mortality in Chad
Obiang-Obounou, Brice Wilfried & Fuh, Manka Eunice
Abstract
The level of Chad‘s government expenditure on health is a predictor of the general health of the population and, consequently,
life expectancy. We used data from the World Bank‘s World Development Indicators and publications from the World Health
Organization to assess the state of maternal and infant health and mortality. The primary objective of this research was to
investigate whether Chad had reduced the risk of maternal and infant mortality after signing the Abuja Declaration in 2001. We
hypothesised that increased general government health expenditure was associated with improved health mediated by increased
numbers of skill health workers and minimum out-of-pocket health expenditure. Our secondary objective was to assess effective
implementations of health policies in line with the Millennium Development Goals that Chad has agreed to achieve by 2015. We observed
that, as of 2015, the government health expenditure was only 6.28% and the population out-of-pocket spending was over 56%.
Furthermore, only 20% of women give birth in a hospital. These results led to three major policies recommendations in order to
improve maternal and infant health in Chad: skilled birth attendants training, enhanced social status of nurses, and the
development of a supplemental nutrition care program for women. (Afr J Reprod Health 2020; 24[1]:26-34).
Keywords
sub-Saharan Africa; maternal mortality; infant mortality; poverty; Abuja Declaration; Chad
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Obiang-Obounou, Brice Wilfried & Fuh, Manka Eunice
Résumé
Le niveau des dépenses publiques concernant la santé au Tchad est un indicateur de la santé générale de la population et, par
conséquent, de l‘espérance de vie. Nous avons utilisé les données des indicateurs du développement dans le monde de la Banque
mondiale et les publications de l‘Organisation mondiale de la santé pour évaluer l‘état de santé et de mortalité maternelle et
infantile. L'objectif principal de cette recherche était de déterminer si le Tchad avait réduit le risque de mortalité maternelle et
infantile après la signature de la Déclaration d'Abuja en 2001. Nous avons émis l'hypothèse qu'une augmentation des dépenses
publiques de santé générale était associée à une amélioration de la santé grâce à un nombre accru d'agents de santé qualifiés et
des dépenses de santé remboursables minimales. Notre objectif secondaire était d'évaluer la mise en oeuvre efficace des politiques
de santé conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement que le Tchad a convenu d'atteindre d'ici jusqu‘à 2015.
Nous avons observé qu'en 2015, les dépenses publiques de santé n'étaient que de 6,28% et la population hors les dépenses de
poche dépassaient 56%. De plus, seulement 20% des femmes accouchent à l'hôpital. Ces résultats ont conduit à trois
recommandations sur les politiques majeures afin d'améliorer la santé maternelle et infantile au Tchad: la formation
d'accoucheuses qualifiées, l'amélioration du statut social des infirmières et l‘élaboration d'un programme complémentaire de
soins nutritionnels pour les femmes. (Afr J Reprod Health 2020; 24[1]: 26-34).
Mots Clés
Afrique subsaharienne; mortalité maternelle; mortalité infantile; pauvreté; Déclaration d'Abuja; Tchad
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