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Rwanda Medical Journal
Rwanda Health Communication Center - Rwanda Biomedical Center (RHCC - RBC)
ISSN: 2079-097X EISSN: 2079-097X
Vol. 72, No. 3, 2015, pp. 14-16
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Bioline Code: rw15012
Full paper language: French
Document type: Research Article
Document available free of charge
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Rwanda Medical Journal, Vol. 72, No. 3, 2015, pp. 14-16
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Atipo-Tsiba, PW.
Abstract
Background: The primary open angle glaucoma (POAG) is the most common form of glaucoma in Africa. This is a serious disease as it induces a
definitive blindness. Early diagnosis is critical to prevent this blindness. In Sub-Sahara Africa, the lack of ophthalmologists gives general practitioner a particular role; that of being generally the first contact of the patient.
Between 2011 and 2013, our department received 215 patients with POAG and referred by their general practitioner for a visual loss. In 100% of
cases, a reading glasses for presbyopia has been prescribed them for an average of two years before the visit to the ophthalmologist. In 97.67% of cases (210 patients / 215) POAG was terminally on both sides. The purpose of this study was to assess knowledge of these general practitioners on the POAG.
Methods: A total of 100 general practitioners working in private practice in Brazzaville, answered a questionnaire in the form of multiple-choice question (MCQ). The study took place over one month (January 2014). These physicians were randomly selected based on their availability to complete the MCQ. Each physician was seen only once and disposed of 30 minutes to answer four questions, namely, the definition of POAG,
circumstances of discovery, the duration of the monitoring and whether or not family screening of POAG was necessary. Each answer was worth 1
point. Knowledge of glaucoma was deemed insufficient for a score less than or equal to 1/4, for an average rating greater than 1/4 but less than or equal to 3/4, sufficient for a score of 4/4.
Results: Only 8% were able to define POAG, 12% had a clear idea about the circumstances of discovery of the disease, 10% knew that the follow-up was lifetime, and 16% had checked the appropriate box on family screening of POAG cases. Six (6) % had a score of 4/4, 18% had a score between 1/4 and 3/4, and 76% had a rating lower than 1/4.
Conclusion: The general practitioner in Brazzaville poorly understands POAG. Hence, severe visual impairment is commonly diagnosed because
patients arrived late at the hospital. Training curricula for medical students should be adapted.
Keywords
lymphoid hematological malignancy; Leukaemia; Cytology; Myelogram
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Le glaucome primitif à angle ouvert : Evaluation du niveau de connaissance du médecin généraliste à Brazzaville sur cette maladie
Atipo-Tsiba, PW.
Résumé
Introduction: Le glaucome primitif à angle ouvert (GPAO) est la forme la plus courante du glaucome en Afrique. C’est une maladie grave, elle
induit une cécité non curable. Son diagnostic précoce est un atout majeur pour prévenir cette cécité. En Afrique noire, le manque d’ophtalmologues confère aux médecins généralistes un rôle particulier, celui d’être généralement le premier contact du patient. Entre 2011 et 2013, notre service a reçu 215 patients souffrant du GPAO, et adréssés par leur médecin généraliste pour une baisse visuelle. Dans 100% des cas, une lunette de lecture pour presbytie leur a été prèscrite pendant une durée moyenne de 2 ans avant la consultation chez l’ophtalmologue. Dans 97,67% des cas (210 patients/215) le GPAO était au stade terminal des deux côtés. Cette étude a eu pour objectif d’évaluer les connaissances de ces médecins généralistes sur le GPAO.
Méthodes: C’est une série de 100 médecins généralistes travaillant en privé à Brazzaville, qui ont répondu à un questionnaire sous forme de question à choix multiple (QCM). C’est une étude transversale analytique sur un mois (janvier 2014). Ces médecins étaient choisis au hasard en fonction de leur disponibilité à répondre aux QCM. Chaque médecin n’a été vu qu’une fois et a disposé de 30 min pour répondre à 4 questions, à savoir, la définition du GPAO, ses circonstances de découverte, la durée de son suivi et la nécessité ou non d’un dépistage familial en cas de GPAO. Chaque réponse était côté 1. La connaissance du glaucome était jugée insuffisante pour une note inferieure ou égale à 1/4, moyenne pour une note supérieure à 1/4 mais inferieure ou égale à 3/4, suffisante pour une note égale à 4/4.
Résultats: Seuls 8% avaient pu définir le GPAO, 12% avaient une idée précise sur les circonstances de découverte de cette maladie, 10% savaient que le suivi se faisait à vie, et 16% avaient coché la bonne case concernant le dépistage familial en cas de GPAO. Six (6)% avaient une note égale à 4/4, dix-huit (18)% avaient une note entre 1/4 et 3/4, et 76% avaient une note inferieure à 1/4.
Conclusion: Le GPAO est peu connu par le médecin généraliste à Brazzaville. D’où les handicaps visuels graves lors du diagnostic car celui-ci est souvent tardif. Les programmes de formation des étudiants en médecine devraient être adaptés.
Mots Clés
Glaucome primitif à angle ouvert; Cécité; Formation médicale
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