L’infestation par d’insectes en Afrique Sub-saharienne est supposée d’être accrue par suite du changement climatique, à des niveaux qui pourraient induire un changement rapide de la végétation avec des changements concomitants dans le microclimat. Les micro-habitats sont des niches de plus dimensions que celles des micro- habitats dans lesquels ils se produisent. La présence physique de tant de palmiers d’huile conduit à l’existence des microclimats au sein du macro-environnement. Cette étude a examiné les effets directs de la température du microclimat sur les pestes majeurs du palmier d’huile
Coelaenomenodera elaeidis
, ses parasitoïdes et ses fourmis prédatrices. Des parcelles en champs pour observations de la température du microclimat étaient établies au cours de Janvier 2009 à Décembre 2010 à la station principale de l’Institut de recherche sur le Palmier d’huile. Le
C. elaeidis et les températures étaient statistiquement analysés. En 2009, les mineurs des feuilles étaient significativement différents dans la saison sèche, pendant que en 2010 les fourmis prédatrices étaient significativement (P≤0.05) corrélées dans la saison pluvieuse. Généralement, la saison sèche a enregistré une plus grande abondance de mineurs des feuilles et les fourmis prédatrices, pendant que la saison pluvieuse a enregistré plus de parasitoïdes en 2009 et en 2010. Cette étude a démontré que l’écosystème du palmier d’huile devient vulnérable aux pestes comme conséquence de l’augmentation de la température. Par conséquent, nous recommandons le renforcement des systèmes de gestion des pestes pour la maîtrise de ces menaces sans cesse croissantes.